dimanche 30 juin 2013

Actualités du 30 06 2013

J'avais dit hier que je terminerai la page sur la future maison dans quelques jours, et bien, ça a été plus vite que prévu.
 
Elle est en ligne !!!
 

J'aimerais à présent vous dire quelques mots sur le POINT-VIRGULE.
 
Vous verrez, ou avez vu, que j’ai souligné que j’avais pu caser un point-virgule dans cette page sur ma future maison. En effet, on l’utilise de moins en moins, et pourtant, quelle magie que cette ponctuation.
En effet, nulle autre ponctuation ne peut fixer aussi bien l’attention du lecteur sur les nuances qu’a voulu exprimer l’auteur. Observez et lisez cette phrase :
« Qui sera là pour les accueillir ? Personne ; à moins que tu ne te déplaces ! »
Relisez-là en remplaçant le point-virgule, soit par un point, soit par une virgule. A l’évidence, l’effet n'est pas le même !
 
Pour reprendre les termes d’un article de presse, « le point-virgule met en évidence les bifurcations du raisonnement, la distribution des idées de part et d'autre ; c'est un signe quasi mathématique qui éclaire l'architecture de la pensée.
Le point-virgule déploie une proposition succincte à la manière d'un éventail, en en explorant les nuances, les causes, les conséquences. C'est comme une seconde chance offerte par l'auteur au lecteur : on lui donne le détail, les clefs du théorème ; on précise, on décortique, on dissèque
(note perso : on dirait du Audiart !). Ou encore on ajoute une pointe finale, en manière d'esprit d'escalier, d'addenda, d'appendice à l'idée initiale : 
" Vous le croyez vostre duppe ; s'il feint de l'estre, qui est plus duppe de vous ou de luy ? " »
 
Comment une ponctuation aussi magique pourrait disparaître ? Mais, après avoir trouvé son origine chez les humanistes Italiens, voilà que les smiley lui redonnent une existence en symbolisant le clin d’œil, si joli signe de complicité ;-)

Alors, utilisez le point-virgule, car il pourrait disparaitre comme d’autres ont disparus :
-     Le point exclarrogatif ;
-    La virgule d’exclamation ;
-     Le point d’ironie (quoique celui-ci survit grâce à son utilisation par Le Canard Enchaîné).

Hervé Bazin en 1966 dans son livre Plumons l’oiseau avait proposé les points de doute, de certitude, d’acclamation, d’autorité, et surement le plus beau, le point d’amour ci-dessous



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Rédigez votre commentaire, inscrivez ou pas vos nom et/ou prénom dans le message, puis choisissez "Anonyme" dans la liste de choix et Cliquez sur Publier. Au plaisir de vous lire !